2007.01.12

2007.01.12

« La Chambre de commerce a oublié » – Gilles Chapadeau, conseiller régional FTQ

Dans son analyse démagogique de la répercussion sur les entreprises d’une loi antibriseurs de grève, la Chambre de commerce de Rouyn-Noranda a oublié de faire une analyse des bienfaits sur les relations de travail au Québec depuis l’adoption de la loi antibriseurs il y a maintenant 30 ans…

« D’affirmer que ce projet de loi pourrait avoir des impacts négatifs sur les petites entreprises, c’est faire fi de l’histoire des relations de travail des 30 dernières années au Québec! Nous croyons au contraire que ce projet de loi va civiliser et améliorer les relations de travail », fait valoir Gilles Chapadeau, conseiller régional FTQ de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec.

Une question de justice

Pour la FTQ, la loi antibriseurs de grève est nécessaire pour assurer un équilibre dans les rapports de force entre employeurs et travailleurs. L’utilisation de briseurs de grève nie, dans les faits, le droit reconnu à la grève.

« La grève est un moyen de dernier recours qui demande de grands sacrifices de la part des travailleurs. On s’attend du législateur qu’il assure un équilibre entre les parties. En permettant l’utilisation de briseurs de grève, la loi fournit aux mauvais employeurs un outil supplémentaire pour négocier de mauvaise foi », ajoute Gilles Chapadeau.

Des arguments sans fondement

L’exemple du Québec, où la loi antibriseurs de grève est en vigueur depuis 1977, contredit les arguments simplistes de la Chambre de commerce et de certains groupes patronaux. Rappelons en effet qu’au Québec, la loi antibriseurs de grève a permis de civiliser les relations de travail et de faire diminuer la violence et les actes de frustration en période de conflits de travail. « Nous constatons de plus que les conflits les plus durs sont souvent sous la coupe de la loi fédérale. On a qu’à se rappeler le conflit entre Postes Canada et ses employés en 1987, sans oublier plus récemment les conflits dont les entreprises comme Radio-Nord et Vidéotron, qui relèvent du Code canadien du travail, et où les employeurs ne se sont pas gênés pour embaucher des scabs », de rappeler Gilles Chapadeau.

Pour les travailleuses et les travailleurs, c’est une question de respect et d’équité!

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